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 [Critique] Devin Townsend Project

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MrGrosLapin
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[Critique] Devin Townsend Project Empty
MessageSujet: [Critique] Devin Townsend Project   [Critique] Devin Townsend Project EmptyDim 2 Mar 2014 - 22:45

Premier message sur ce forum, en dehors de ma présentation bien sur.
Bon plutôt que vous parler de groupe connu, autant en profiter pour vous faire découvrir des artistes méconnu mais pour autant très talentueux.


                Je vais donc vous présenter mon artiste préféré Devin Townsend et son projet Solo : The Devin Townsend Project. Je n’ai rencontré que très peu de gens qui connaissent ce musicien canadien et c’est pourquoi je pense qu’il est important de le faire connaître un peu plus.
                Devin Townsend a déjà une longue carrière musicale derrière lui, mais qui est encore loin d’être terminé je l’espère. Ça serait dur de définir son style étant donné  vu la densité et la variété de sa discographie, mais bon on va dire qu’il se situe entre du métal progressif et de l’atmosphérique dans l’ensemble. Il a participé à un nombre important de projet avec d’autre artiste de la scène métal, il a commencé sa carrière en chantant pour Steve Vai, rien que ça. Il a fondé le groupe Straping Young lad, un groupe de métal extrême qui l’a fait pas mal connaitre et surtout à créer deux groupes solos : The Devin Townsend Project et le Devin Townsend Band. L’une des particularités de Devi (ouais je l’appelle par son petit nom ^^) c’est qu’il créer sa musique de A à Z : composition, mixage, production. Il a même fondé son propre label « Hevy Devy » pour produire sa propre musique ainsi que quelque petit groupes.
                Je vais parler seulement du Devin townsend Project car c’est je trouve son meilleur groupe, je vais donc présenter les principaux albums de ce projet, dans un ordre chronologique approximatif.
 
Ocean Machine Biomech

https://www.youtube.com/watch?v=nDV0Ilvf4WU
 
                D’abord Ocean Machine : Biomech, le premier album, un album plutôt personnel et très profond. La première chose qui marque à l’écoute, c’est la puissance du son, la grosse marque de Devin. Une puissance maitrisée et toujours très présente et prenante. On sent toute suite le perfectionnisme du musicien dans son mixage avec ses échos très précis dans ses distorsions. Les rythmiques de cet album sont très simples, plutôt lent et répétitif.
                Pour commencer Seven Waves qui donne déjà un bon apriori sur la densité du son. Un simple et sombre monologue et la musique commence lentement.  Le chant tarde à démarrer mais quand il commence, il est terriblement envoutant. Pour un premier album Devi sait faire sonner sa voix avec beaucoup de profondeur. Devin ne s’encombre pas de solo ou d’autre facétie technique, il se contente de riffs simples et brutaux. On en oublie presque la structure des morceaux, juste 7 minute du plaisir.
                Ensuite Life, le morceau le plus joyeux et l’un des plus dynamiques, Devin chante avec légèreté et énergie tout en conservant sa puissance dans le son. Toujours beaucoup d’effet, dont quelque boucle numérique tout à fait agréable à l’oreille comme Devin sait si bien les faire.
                 Night est un peu dans la même énergie, mais avec bien plus sauvagerie dans la voix. Je ne vais pas faire tous les morceaux les autres sont dans la même veine. C’est la fin de l’album qui m’intéresse désormais, les 4 derniers surtouts : Une pièce de mélancolie, une véritable tempête.
                Funeral est le début de la tempête, un début lent, mais montant inexorablement vers la puissance, Devin créer l’ambiance pour préparer l’écoute à la suite.
                 Bastard peut être ma préférée de l’album, un véritable tonnerre, dès le début la guitare donne le ton lancinant, et puis toute la puissance nous tombe dessus. L’apparition de la voix calme le jeu des instruments pour finalement se laisser totalement emporter dans le courant. Devin hurle et nous prend au trippe, le riff reste comme dans le reste de l’album très simple, mais tant le mixage et l’arrangement est superbe on est vraiment envahi par la puissance sonore et emporté dans la rancœur de Devin.
                Bastard laisse place à The Death of Music, tout aussi puissante mais bien plus plaintif et triste. La guitare est très peu présente, et laisse place à des effets et des synthés d’une très grande profondeur. La voix et les chuchotements de Devin sont très tourmenté et dans la même veine que le morceau précédant, tout aussi bluffant.
                Finalement la tempête se termine avec un Thing Beyond Thing un petit morceau bien inspiré, qui nous permet de nous remettre de nos émotions. Devin se reprend et chante avec une voix bien plus posée qui malgré la tristesse du morceau nous donne une note d’espoir, le morceau finis avec un cri absolument atroce, parce que Devin est totalement fou et avait envie de mettre un crie là (c’est comme ça).
                Au final un très bon album, on peut lui reprocher d’être trop répétitif dans la forme, et d’être peut être un peu trop dépressif. Mais on ne peut qu’être charmé par tant de beauté. Je vous le conseille très fortement pour commencer à écouter du Devin Townsend, c’est un album qui contrairement à d’autre est abordable et ne nécessite pas spécialement beaucoup d’écoute pour s’apprécier à sa juste valeur.
 
Infinity

https://www.youtube.com/watch?v=1NMYtIUm6pc&list=PLE642A90B3268F03B
 
                Maintenant Infinity, un album bien plus fantaisiste et bien plus fou que le précédent. Attention on s’en prend plein la gueule !
                Déjà Truth, ne vous laissez pas avoir par la gentil mélodie du début, Devin s’amuse à nous balancer à la tronche son son si lourd qui le correspond  tellement. Toujours autant d’écho, d’effet et de densité. Mais le plus marquant sera surement les effets vocaux que Devin calle un peu partout. Avec une voix aiguë totalement surréaliste Devin nous construit un chemin vers son high trip. Et on pourrait penser comme ça que ça ressemble à rien, mais en fait le rendu final est absolument génial : puissant + excentrique = démentiel !
                Ce n’est qu’au prochain morceau que Devin se met a vraiment chanter : Christeen. Un morceau très dynamique joyeux et énergique (un peu comme Life dans Ocen Machine). Le refrain est extrêmement entrainant et comme ça ne suffit jamais pour Devin, il s’amuse encore à caller des effets vocaux avec sa voix aigues. On garde donc toujours la même ambiance fantaisiste tellement présente dans cet album.
                Bad Devil maintenant, encore un pur OVNI musicale Devin reste dans sa dynamique il veut définitivement nous rendre taré avec lui. Entre le rythme très énergétique, les voix modifier de Devin le tout avec une ambiance Jazz avec des pianos et du saxophone pour un rendu tout à fait psychédélique.
                Le morceau d’après War est dans la même ligné et perd donc un peu de son originalité, mais s’il reste toujours aussi sympa a écouté.
                Soul Driven Cadillac fait un peu plus penser à Ocean à cause de la guitare lancinante, mais avec en plus les effets vocaux de Devin peut être un peu trop exagérer par moment. La fin du morceau cède dans le n’importe quoi le plus total, c’est plutôt marrant a écouté, mais assez fatiguant pour les oreilles à la longue.
                Le morceau d’après est encore plus bizarre, Devin arrive encore à nous surprendre de manière saisissante. Je ne vous gâche pas la surprise voyez par vous-même : du pure délire Townsenien.
                Colonial Boy maintenant, peut être mon morceau préféré, bien plus lucide on va dire que les morceaux précédant  mais tout aussi enchanteur. Comme à l’habitude des effets de partout, mais ce refrain nous emporte vraiment, on se croirait dans un cirque enchanté à la fois magnifique mais aussi un peu effrayant. Colonial Boy c’est comme sombrer dans la folie tout en ayant pleinement conscience.
                Dynamics commence avec un intro calme et la voix charmeuse de Devin pour finalement sombrer dans quelque chose de plus oppressant à cause des cris de Devin et la puissance sonore, un très bon morceau là aussi mais moins joyeux qu’avant.
                Unity un de mes préféré aussi, un des morceaux plus calme, un voyage progressif vers quelque chose d’onirique, dur à définir. Juste, laissez la voix et la guitare de Devin vous montrer le chemin les synthés s’occuperont du reste.
                Noisy Pink Bubbles, un morceau étrange avec un début juste génial chanté par Devin avec beaucoup de chaleur et avec une autodérision bien visible. Puis le morceau change tout à coup pour adopter une ambiance bien différente, plus sérieuse. Ce changement est au début très décevant, puis au final on se laisse quand même emporter progressivement par la magie de Devin, un pur magicien le monsieur.
                Pour conclure, un album totalement décalé pour un résultat génial. Devin cède à la folie à la fois réellement (en 1998 on lui diagnostique un syndrome de bipolarité), mais aussi dans sa musique. Peut être la suite logique de toute la rancœur d’Ocean Machine ? En tout cas Devin s’exprime totalement dans ses albums et c’est pour ça qu’ils sont géniaux. Infinity est bien plus dur à appréhender que Ocean, et il est aussi très fatiguant à écouter. Je viens d’écouter les deux à la suite et je suis bien à plat.  Mais Wouha quelle émerveillement, on est totalement dépaysé par cette œuvre. Un conseil : prenez votre temps avant d’écouter celui là.
 
 
Terria

https://www.youtube.com/watch?v=Zz9i9T60o0M
 
                Allez ! J’en fais un dernier pour la soirée : Terria un album bien plus reposant que les deux autres, mais presque aussi bien. Devin revient un peu plus sur Ocean Machine avec des morceaux lents, plutôt long et assez mélancolique. Cette fois Devin nous emmène chez lui, au Canada avec une ambiance atmosphérique tout ce qui a de plus agréable.
                Olives, premier morceau.  Si on passe l’intro parlé un peu lamentable et stupide, Olives est un morceau qui nous rappel que Devin adore le gros son. A l’image d’Ocean Machine des riffs lent, brutaux et répétitif. C’est le morceau le plus court et au final pas le plus utile.
                Moutain n’est pas très intéressant non plus. Au début Devin essaye de concilier son gros son habituel avec une voix légère pour un rendu assez étrange et pas très réussi je trouve. Puis un petit intermède avec une percussion bien dynamique pour revenir à son riff de départ. Bof bof…
                Earth Day. Ah voila du pur Devin. Earth Day est le morceau le plus énervé de l’album. Devin est pas content, en tant de Canadien écolo, Devin veux qu’on recycle. La voix de Devin est absolument incroyable sur ce morceau. Supporté par son habituel gros son avec un rythme bien soutenu et pour une fois pas trop d’effet, la voix de Devin est mis en avant pour notre plus grand bonheur. On retrouve même quelque influence de  son groupe d’extrême métal Strapping Young Lad avec des passages très violents et des techniques de voix saturé. Que ça soit dans les aiguë ou les graves Devin maitrise totalement.
                Deep Peace, Devin se calme pas mal pour ce morceau et veut nous rapprocher en plein cœur de la nature sauvage. La guitare sèche sur les flutes et bruits d’animaux est très reposant et la voix de Devin reste dans ce ton modéré pour un rendu très agréable, je dirais même rassurant. Devin s’emporte parfois un peu mais jamais trop, il veut juste notre bien. Il calle même un solo dans ce morceau : un solo absolument génial, lent mais tellement bien construit et inspiré qu’on se sent dans la même longueur d’onde que Devin, du pur génie !
                Canada, on sent que Devin a vraiment envie de nous faire partager l’amour pour sa patrie. Et je dois avouer qu’en entendant ça on envie d’y être. Canada n’est pas particulièrement original, mais pour autant je le trouve très convainquant avec son son très bien dosé qui nous donne ce côté atmosphérique tout en conservant cette puissance. Sans qu’on puisse comprendre pourquoi Devin calle un enregistrement de voix plutôt foireux au milieu, mais à part ça on se sent emporter (même si par moment j’ai vraiment l’impression qu’il chante faux, mais pourtant ça rend bien).  Sur la suite du morceau Devin nous balance son gros son à l’ancienne. Et finis même sur un enregistrement en français ! (Bon ça sert à rien mais j’étais quand même content sur le coup).
                Down and Under, un morceau court avec peu de parole. Je ne vois pas grand-chose à dire dessus, vu qu’il reste vraiment dans la lignée de Canada.
                The Fluke, encore un morceau plutôt dynamique, le chant est plutôt sympa. Mais ce n’est pas non plus un morceau qui m’inspire grand-chose.
                Nobody’here, la par contre un de mes morceaux préféré de l’album. Très atmosphérique, et le chant de Devin un peu mélancolique nous donne vraiment l’impression d’être en complète solitude avec lui. L’instrumentation est plutôt simple au début de la guitare quelque sampler vraiment très bon. Le refrain prend beaucoup plus de puissance et Devin nous déverse dessus toute sa contemplation du monde : prodigieux ! A écouté dans le calme, en fermant les yeux.
                Tiny Tear’s, on arrive la aussi sur un de mes morceaux que j’ai le plus apprécié. L’intro peut sembler un peu déconcertante avec les guitares lancinante, mais au final la basse, les synthés et la voix de Devin vienne nous bercer avec beaucoup de douceur. Le morceau est mélancolique et très beau, toute une introspection sur Devin et on ne peut que se laissé emporter. Les quelques notes de pianos et les effets accompagne très bien les accords de guitare et la mélodie. On a même le droit à un petit solo, qui même s’il n’est pas aussi fantastique que celui de Deep Peace est quand même bien sympa. Un final très magique et puissant qui vous prendra aux trip(pes).
                Stagnant j’aime bien ce morceau, mais étant donné qu’il passe juste après les deux morceaux géniaux que sont : Nobody’here et Tiny Tear’s, il parait un peu fade. Pour autant c’est aussi un très beau morceau, avec un chant toujours aussi incroyable de Devin.
                Humble, bon je sais pas si c‘est utile d’en parler vu que c’est qu’un hidden track. Mais je l’aime bien, la guitare acoustique accompagnée d’une basse très joyeuse avec un chamt un peu débile de la part de Devin, c’est plutôt sympa.
                Pour finir un album un peu moins bon que les autres, il faut l’avouer même si dans l’ensemble ça reste de très bonne qualité. Mais surtout pour quelque morceau particulièrement génial. Je vous conseille particulièrement d’écouter : Earth Day, Deep Peace, Nobody’here et Tiny Tear’s. Si vous voulez commencer par écouter du Devin sans sombrer dans la folie, n’hésitez pas.
 
                Voici la critique de 3 albums vraiment excellent. Il en a fait bien d’autre tout aussi bon dont je parlerai peut être dans une prochaine critique.

 
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